Cour d'Appel d'Aix en Provence: Keine Pflichtverletzung der Benannten Stelle bei der Zertifizierung von Brustimplantaten (PIP)

  1. Ein Verstoß der Benannten Stelle im Rahmen der Überwachung nach Ziffer  5.3 Anhang II der Richtlinie 93/42/EWG kann nicht festgestellt werden. Danach ist die Benannte Stelle lediglich dazu verpflichtet, regelmäßig erforderliche Inspektionen und Bewertungen durchzuführen, um sich davon zu überzeugen, dass der Hersteller das genehmigte Qualitätssicherungssystem anwendet; Ziffer 5.3 Anhang II schreibt dabei keine bestimmte Häufigkeit der Inspektionen vor.
  2. Anlage II der Richtlinie 93/42/EWG verpflichtet die Benannte Stelle weder zur Entnahme von Produktproben noch zur Durchführung von Tests an in Verkehr gebrachten Produkten. Die Inspektionen und Besichtigungen in den Räumlichkeiten des Herstellers dienen vielmehr der förmlichen, systematischen und unabhängigen Überprüfung, ob das vom Hersteller angewendete Qualitätssicherungssystem den Anforderungen entspricht.
  3. Angesichts der systematisch durchgeführten Täuschungen durch den Hersteller PIP konnte die Benannte Stelle im Rahmen der Inspektionen, bei denen ihr zudem kein Recht auf zwangsweise Durchsuchungen zur Verfügung steht, die Verwendung unzulässigen Silikonmaterials in Brustimplantaten nicht aufdecken.
  4. Nach Ziffer 5.4 Anhang II der Richtlinie 93/42/EWG “kann” die Benannte Stelle zusätzlich unangemeldete Besichtigungen durchführen; eine Pflicht zur Durchführung unangemeldeter Besichtigungen ergibt sich daraus nicht. Die Kläger konnten weder nachweisen, dass die Benannte Stelle tatsächlich Anhaltspunkte für unzulässige Abweichungen bei der Herstellung der Brustimplantate hatte, die Anlass für unangemeldete Besichtigungen hätten geben können, noch, dass solche unangemeldeten Besichtigungen die Täuschungen aufgedeckt hätten.

(Entgegen Vorinstanz Tribunal de Commerce de Toulon vom 14.11.2013)

Cour d'Appel d'Aix en Provence, Urteil v. 02.07.2015 – 2015/238 (nicht rechtskräftig)
Instanzen:
Tribunal de Commerce de Toulon, Urteil vom 14.11.2013
Ziffer 5.3, 5.4 Anhang II der Richtlinie 93/42/EWG


PAR CES MOTIFS

La cour,

Prononce la jonction des instances inscrites au répertoire général sous les numéros suivants :
13/22482 - 13/22485 - 13/22708 - 13/22753 - 13/22784 - 13/22852 - 13/22926 - 13/22987 - 13/23052 13/23906 -14/12855.

Constate que la société TÜV RHEINLAND LGA Products GmbH et la société TÜV RHEINLAND France n'ont pas signifié la déclaration d'appel à Mme A. S.-D., à Mme K. A., à Mme L. P. et à Mme L.-M. M.-P.,

Constate que Mme C. D. et Mme C. W. sont une seule et même personne qui a comparu en cause d'appel,

Constate que Madame C. C. et Mme C. K. sont une seule et même personne qui a comparu en cause d'appel,

Prononce la nullité du jugement en ce qu'il a condamné la société TÜV RHEINLAND LGA Products GmbH et la société TÜV RHEINLAND France à verser à Madame C. M. épouse P. la somme de 3.000 euros à titre de provision outre 400 euros sur le fondement de l'article 700 du code de procédure civile,

Prononce la nullité du jugement sur la condamnation prononcée au profit de Madame C. C.,

Rejette les exceptions de procédure et les fins de non recevoir présentées par la société TÜV RHEINLAND LGA Products GmbH et la société TÜV RHEINLAND France ,

Dit n’y avoir lieu à rectifier le jugement déféré,

Déclare la loi française applicable,

Déclare recevables les pièces communiquées postérieurement aux conclusions déposées par les appelantespersonnes physiques, intimées et intervenantes,

Infirme pour le surplus le jugement déféré, et statuant à nouveau,

Déboute de l’ensemble de leurs demandes :

– les appelantes personnes physiques : Madame C. B., Madame G. C. née F., Madame A. D., Madame D. F., Madame S. L., Madame A.-L. L., Madame B. R. M. L. épouse L., Madame M.-P. M., Madame A. B. épouse S., Madame C. G. épouse V.,
– les distributeurs : la société GF ELECTROMEDICS srl, la société EMI IMPORTACAO E DISTRIBUICAO LTDA, la société J&D MEDICALS, Monsieur Hussam Eddin CHAMMA exerçant sous la raison sociale

Ofok Commerce, la société IMPLEMENTOS MEDICOS ORTOPEDICOS S.A, la société J&D AESTHETICALS,

– les intervenantes et intimées telles que mentionnées dans le chapeau de l'arrêt, dont la Compagnie d’assurance maladie MENZIS ZORGVERZEKERAAR intervenante le 25 mars 2015.

Condamne in solidum la société GF ELECTROMEDICS srl, la société EMI IMPORTACAO E DISTRIBUICAO LTDA, la société J&D MEDICALS, Monsieur Hussam Eddin CHAMMA exerçant sous la raison sociale Ofok Commerce, la société IMPLEMENTOS MEDICOS ORTOPEDICOS S.A, la société J&D AESTHETICALS à verser à la société TÜV RHEINLAND LGA Products GmbH, et à la société TÜV RHEINLAND France, une indemnité unique de quatre vint dix mille euros (90.000 euros) au titre de l'article
700 du code de procédure civile,

Déboute les parties de leurs demandes autres ou plus amples,

Condamne in solidum la société GF ELECTROMEDICS srl, la société EMI IMPORTACAO E DISTRIBUICAO LTDA, la société J&D MEDICALS, Monsieur Hussam Eddin CHAMMA exerçant sous la raison sociale Ofok Commerce, la société IMPLEMENTOS MEDICOS ORTOPEDICOS S.A, la société J&D AESTHETICALS aux dépens de première instance et d'appel, recouvrés conformément à l'article 699 du code de procédure civile.

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